“Jason et les Argonautes”, la mise en scène

LES FONDUS ENCHAINÉS

Dans un film, les transitions entre deux séquences peuvent être brutales (le cut) ou progressives (fondu enchaîné, fondu au noir, volet, ouverture/fermeture à l’iris comme dans les films muets).

Les fondus enchaînés, auxquels on s’intéressera pour Jason et les Argonautes, lient deux scènes : l’image de la première scène disparaît pendant que celle de la seconde scène apparaît, créant un effet momentané de superposition des images. Ce procédé permet généralement de montrer que le temps passe… Il traduit généralement une ellipse temporelle.

Ainsi, dans les 3 séries de 3 photogrammes montrées ci-après, plusieurs fondus enchainés se succèdent pour montrer :

  • que plusieurs candidats se suivent pour participer aux épreuves permettant de recruter les Argonautes (série 1),
  • l’écoulement des jours au début du long voyage (série 2),
  • les nombreuses phases de réparation du navire abimé après la rencontre avec Talos (série 3).

LE MONTAGE

Les élèves ont-ils été sensibles au rythme du film ?

Il est généralement assez lent dans les scènes d’exposition ou de dialogues, avec des séquences qui peuvent durer un moment, ce qui les changera assurément des films qu’ils ont l’habitude de voir aujourd’hui, au montage beaucoup plus nerveux. Dans les scènes d’action cependant, les plans sont beaucoup plus brefs et se bousculent de façon rapide (notamment dans les scènes de combat), cela entraîne le spectateur au cœur l’action.

Don Chaffey

1963

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