EXPRESSION ÉCRITE
. Retrouver la structure narrative : qui est le personnage principal ? Quel est l’enjeu de l’intrigue principale ? Quel moyen est utilisé pour réussir à la cour ? Quel est le dénouement ? Quel enseignement en tirez-vous ?
. À l’image du Marquis de Bellegarde, classer les mots d’esprit dans différentes catégories (jeu de mot, saillie drolatique, allusion piquante…) Voir la fiche “Le bel esprit” proposée par l’Académie de Poitiers.
. Dialogues : relever dans le film des répliques lancées dans la cour. Quels en sont les effets produits ? (répliques souvent mordantes, avec la volonté de porter l’estocade destinée à rabaisser autrui – et donc à s’élever soi-même aux yeux des courtisans).
Voir les photogrammes présentés ci-après et/ou télécharger la planche “Le roi n’est pas un sujet” au format pdf.
. Joutes oratoires : comme l’abbé trichant en préparant à l’avance ses traits, rimes et autres saillies drolatiques pour les joutes oratoires, les élèves pourront préparer les leurs sur des thèmes, des rimes ou formes imposées (comme le rondeau). Voir Pistes sonores (exercice correspondant à l’extrait n°5)
. Trouver le bon mot : des aristocrates du XVIIIe aux slameurs et aux rappeurs actuels, l’enjeu de trouver le bon mot, la phrase choc à l’oral. Voir dossier # 175, p. 21-22
. Petit focus sur le travail de l’éloquence en classe de 3e, niveau de classe qui comprend des épreuves orales : Expérimentation d’un enseignement «ÉLOQUENCE» en classe de troisième.
. Faire des recherches sur Vincent Voiture (célèbre prosateur français du XVIIe siècle).
Voici l’un de ses rondeaux les plus fameux, montrant comment il joue avec la règle imposée :
Ma foi, c’est fait de moi, car Isabeau
M’a conjuré de lui faire un rondeau.
Cela me met en une peine extrême.
Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en ème
Je lui ferais aussitôt un bateau.
En voila cinq pourtant en un monceau.
Faisons-en sept en invoquant Brodeau,
Et puis mettons, par quelque stratagème :
Ma foi, c’est fait.
Si je pouvais encor de mon cerveau
Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau ;
Mais cependant je suis dedans l’onzième,
Et ci je crois que je fais le douzième ;
En voilà treize ajustés au niveau.
Ma foi, c’est fait.
SCIENCES
Société marquée par la philosophie des Lumières et l’engouement pour les sciences. (dans le film : épisode du scaphandrier, création de nouvelles variétés de fleurs, etc.)
MUSIQUE
. Musique baroque : Vivaldi, Haendel, Lully (le musicien attitré à la Cour du roi depuis Louis XIV), Marin Marais, Couperin…
Extrait des Quatre saisons dans les Pistes sonores
ARTS PLASTIQUES
. Couleurs : « Le travail sur la couleur est fondamental. Fanny Ardant joue une veuve, plutôt joyeuse, et l’évolution de ses costumes décrit en même temps ses émois et ses tremblements. Je l’ai faite passer du noir au grenat, du grenat au rouge incandescent de la passion ! L’habit bleu à parements jaunes que porte Charles Berling pour jouer le héros, Ponceludon de Malavoy, est inspiré du Werther de Goethe. Et l’habit violet de Jean Rochefort pour le marquis de Bellegarde est la version vieillie de l’habit bleu. » (Christian Gasc, costumier du film)
. Peinture : mettre en résonance les décors du film et les peintures de Thomas Gainsborough et de Joshua Reynolds.
Télécharger ci-après la fiche “Peintures” au format pdf.
Peintures de Thomas Gainsborough
Peintures de Joshua Reynolds