LITTÉRATURE
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● Élaborer une fiche-technique du film en s’aidant de la fiche-élève, avec titre, réalisateur, durée, pays de production, année…
Écrire le résumé ou le synopsis de l’histoire afin de compléter la fiche-technique puis rédiger une critique du film (qui utilisera la fiche-technique et le synopsis) en insistant sur l’argumentation.
● S’approprier une scène marquante du film et l’écrire.
● Inventer une autre fin.
● Ecrit d’invention imaginer une histoire basculant dans une autre dimension grâce à un objet, à la manière de la paire de lunettes dans le film.
Dans le même ordre d’idée, Dominique Douay a écrit le roman L’impasse-temps (Présence du Futur, 1980) qui met en scène Serge Grivat, un type ordinaire qui peut arrêter le temps grâce à une montre : il se ballade alors avec bonheur dans un monde où les gens sont figés et le temps suspendu…
● Slogans : inventer de nouveaux slogans qui pourraient convenir au film.
● Lire la nouvelle originale de Ray Nelson parue en français sous le titre Les Fascinateurs (en téléchargement ci-après), malheureusement difficile à dénicher car le recueil est épuisé depuis longtemps ou le comic Nada (en téléchargement ci-après) qui a inspiré le réalisateur. Qu’a-t-il gardé ou supprimé dans le film ? Qu’a-t-il ajouté ?
Dans la nouvelle, les humains sont hypnotisés, dimension supprimée par John Carpenter.
ANGLAIS
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● Le titre original du film est : « They live ». Comparer avec le titre français. Quelles sont les différences de sens ? Lequel préfère-t-on et pourquoi ?
● Travailler sur certains dialogues à partir d’extraits sonores. Voir Pistes sonores à visionner en ligne et/ou en téléchargement ci-après.
● Relire et comprendre les slogans subliminaux placardés dans le film. En inventer d’autres. Voir Slogans.
● Lire la nouvelle originale de Ray Nelson (1963). Voir Eight o’clock in the Morning (en téléchargement ci-après).
● Lire la traduction française de la nouvelle Eight o’clock in the Morning (Ray Nelson, 1963), traduite de l’anglais par Michel Deutsch, publiée dans la revue fiction n°125, 1963. Voir Les Fascinateurs.
● Lire l’adaptation en BD par Ray Nelson et Bill Wray (1986). Voir Nada.
● Comparer le film, la nouvelle originale, les planches du comic : différences ? Similitudes ? Qu’a-t-on gardé ou supprimé dans le film ? Qu’a-t-on ajouté ?
GÉOGRAPHIE
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● Situer Denver (d’où vient le héros John Nada), Détroit (d’où vient Frank Armitage) et Los Angeles (où se déroule l’action) sur la carte des USA.
● Le film véhicule une imagerie typique de la ville américaine. Voir Images de la ville américaine en téléchargement ci-après.
Par groupes, rechercher dans la presse ou sur Internet des images de villes européennes, africaines, arabes, asiatiques ou sud-américaines correspondant aux photogrammes de la planche américaine (un type de ville par groupe). Quels sont les points communs ? Les différences ?
ARTS VISUELS
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● Dans ce film, le style de John Carpenter se nourrit d’images abstraites tirées d’éléments banals, distillant ainsi de petits tableaux qui s’ancrent dans l’abstraction des formes. Ceci participe de la dimension fantastique où l’irrationnel surgit du quotidien. Voir Vers l’abstraction des formes en téléchargement ci-après.
● Le film a été tourné en format de pellicule anamorphosée, qui fait paraître les paysages (extérieurs et intérieurs) beaucoup plus grands qu’ils ne le sont en réalité. Créer une composition qui participe de cet effet en utilisant la déformation des perspectives.
MUSIQUE
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● Ecouter la musique composée par le réalisateur à partir d’une ligne de basse qu’il a ensuite agrémentée de notes au clavier, le tout étant parachevé par le musicien Alan Howarth (synthétiseurs, magnétos, mixage). A noter que le choix du blues n’est pas anodin pour coller à un anti-héros qui n’a que son sac et son optimisme pour s’en sortir.
● Faire écouter d’autres compositions de John Carpenter, devenues très célèbres, en particulier le thème d’Halloween.
Voir Pistes sonores visionner ou / en téléchargement ci-après