“Jiburo”, mise en scène

LE TOURNAGE

Idée directrice : trouver le bon endroit pour le tournage de son film et trouver une vieille dame in situ. Elle tenait absolument à ce que ce soit une habitante de la région. Elle a choisi le village de Youngdong de la province de Choongbuk au centre de la Corée, peuplé essentiellement de personnes âgées. A part le rôle de Sang-woo, tous les autres interprètes sont des acteurs amateurs.

Le tournage a duré 6 mois au lieu des 2 mois initialement prévus à cause de la météo, des chemins peu carrossables pour le transport du matériel et du fait du choix de la méthode de travail : elle a préféré respecter l’ordre chronologique afin de mettre en exergue l’évolution des personnages (et non de procéder par lieu), ce qui implique plus de temps de tournage.

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LES ACTEURS

Rôle de Sang-woo

Yoo Seug-ho a tourné auparavant dans une série télévisée coréenne, Thorn Fish.

Rôle de la grand-mère de Sang-woo

La vieille dame de ce village reculé incarne parfaitement cette grand-mère aux mains rugueuses mais au visage tendre et gracieux. L’équipe du tournage a été impressionné par son talent et sa mémoire. Bien qu’elle n’ait jamais vu de films de sa vie, son jeu était si juste que très souvent une seule prise était suffisante. Quand plusieurs prises étaient nécessaires, elle s’occupait de tout remettre en place et remarquait qu’à ce moment-là elle n’avait pas sa canne ou que le panier accroché au mur n’y était pas auparavant

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LA REALISATRICE

LEE JEONG-HYANG

Elle a réalisé un documentaire A Place for Eve (1989) et un 1er long métrage Art Museum by the Zoo (1998), « une romance gentillette et sans grand relief » selon Charles Tesson.

Jiburo (Sur le chemin de la maison) (2002) est son 2ème long métrage. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales (meilleur film et meilleur scénario) et internationales (prix spécial du jury au festival de San Sebastian)

Lors de l’écriture, elle avait en mémoire l’amour sans borne qu’elle avait reçu de sa grand-mère : le film est un hommage à celle-ci et fait l’objet d’une dédicace à la fin « en hommage à toutes les grands-mères ». Elle s’inspire donc de sa vie personnelle pour en faire une fable à portée universelle.

Dans son 3ème et dernier long métrage, A reason to live (2011), il est question du pardon et de la foi.

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