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LITTÉRATURE
● Débat à organiser : comment chaque élève vit-il la lecture ? Comment pourrait se mettre en place un jeu d’entraide, comme dans le film, pour accompagner les non-lecteurs vers une plus grande envie ou une plus grande confiance en soi ?
Ici et dans le film, 2 enjeux fondamentaux se jouent :
1) parvenir à entrer dans la lecture,
2) découvrir toute la richesse proposée par les livres et en savourer la diversité, goûter aux joies qu’ils peuvent procurer en nourrissant nos imaginaires.
● Expliquer la formule magique : « Ce n’est pas parce que c’est inventé que ça n’existe pas. »
● Lire l’album tiré du film (de Rebecca Dautremet, par ailleurs directrice artistique du film). Comparer le film et le livre (les manques, le choix des dessins, etc.).
● Travail par groupe : chaque groupe s’empare d’une thématique du dossier de presse pour l’exposer à la classe. Voir Dossier de presse en téléchargement ci-après.
● “Grands” et “Petits” en littérature
Du Cyclope de l’Odyssée à Goliath terrassé par David en passant par Gargantua, les géants abondent dans la mythologie et dans la littérature.
Songeons aussi au Gulliver de Jonathan Swift où le héros rencontre tour à tour des Lilliputiens puis les géants de Brobdingrag.
Dans la littérature enfantine, le thème des ogres reste un incontournable. Roald Dahl en invente un plutôt gentil : Le Bon Gros Géant (1982). Autre conte célèbre bien sûr : Le Petit Poucet… Quant à Alice, elle n’est pas en reste question changement de taille dans son pays merveilleux.
● Pour aller plus loin, lire Le Buveur d’encre (E. Sanvoisin) : le fils d’un libraire, qui déteste les livres, surprend un vampire buvant l’encre des livres du magasin…
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ARTS PLASTIQUES
Le premier plan
En s’inspirant des photogrammes de paysage, réaliser une production qui présente un paysage avec premier plan. Le premier plan peut être net et le paysage en arrière-plan flou, ou l’inverse…
Voir la planche de photogrammes ci-après “Le premier plan” (diaporama en ligne ou fichier pdf en téléchargement).
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HISTOIRE DES ARTS
Grands et Petits au cinéma
Le cinéma s’avère très fertile pour développer des mondes où les humains se retrouvent petits : soit parce qu’ils sont immergés dans un monde de géants, soit parce que leur taille avoisine celle d’une fourmi…
C’est bien sûr le cas dans Les Voyages de Gulliver au cinéma, dont on retiendra les versions de Dave Fleischer (1939, animation) et de Rob Letterman (2010). Parfois ce sont des personnages célèbres qui font les frais de ces fantaisies. En 1930 par exemple, Laurel et Hardy eux-mêmes subissent une miniaturisation forcée dans Les Bons Petits Diables (James Parrot). Cinq ans plus tard, c’est Mickey qui fait les frais d’un insecticide qui réduira sa taille. Dans Les poupées du diable (Tod Browning, 1936), le processus de rapetissement endommage le cerveau des victimes… En 1940, le Dr Cyclops (Ernest B. Shoedsack) invente une machine qui réduit la taille des êtres-vivants : après les animaux, il l’expérimente évidemment sur l’homme. Jean Marais réduit la taille des humains en les pétrifiant dans Amour de Poche (Pierre Kast, 1957). En 1957, Jack Arnold met en scène un combat épique entre une araignée et un être humain dans le génial L’homme qui rétrécit. En 1966, des chercheurs sont miniaturisés avec leur sous-marin pour voyager à l’intérieur d’un corps humain dans Le voyage fantastique (Richard Fleischer), un scénario parodié en 1987 dans L’aventure intérieure (Joe Dante) avec cette fois le corps d’un lapin… Dans La Planète Sauvage (René Laloux, 1973), les Draggs sont des géants pour les humains. En 1989, quatre enfants semblent s’être évaporés, victimes d’une machine inventée par le père dans Chérie, j’ai rétréci les gosses (Joe Johnston). Plutôt du genre crétin, le père va faire l’inverse dans Chérie, j’ai agrandi le bébé (Randal Kleiser, 1992). Toujours pour les enfants, citons Arthur et les Minimoys (Luc Besson, 2006). Dans le film Parle avec elle (Pedro Almodovar, 2002), Benigno découvre un court-métrage muet à la cinémathèque : L’Amant qui rétrécit, hommage direct à L’homme qui rétrécit, mémorable séquence qu’on se gardera pourtant bien de montrer aux élèves ! Depuis janvier 2018, des hommes sont incités à se laisser réduire à la taille de 13 cm pour lutter efficacement contre la surpopulation dans Downsizing (Alexander Payne).
