“Ma vie de courgette”, Mise en scène

Champ / Contrechamp : mettre en regard des photogrammes présentant des contrechamps avec les champs correspondants. Voir Champ – Contrechamp en téléchargement ci-après.

Une mise en scène de l’enfermement : elle se traduit par l’abondance de portes et de fenêtres, fermées, à ouvrir, ouvertes. Elle témoigne ainsi d’un enfermement physique (orphelinat) et psychologique (en soi). Peu à peu, grâce à la découverte de l’amitié puis de l’amour, l’enfant s’ouvre aux autres, s’ouvre au monde.

On comparera à ce titre la réalisation de la séquence d’ouverture et celle de la séquence finale du film. Voir les photogrammes commentés ci-après ou télécharger la planche Mise en scène de l’enfermement.

Photogrammes : Une mise en scène de l’enfermement …

Dans ce film, les portes et les fenêtres abondent. Chacun des photogrammes de la planche ci-après nous en proposent, mais il y en a beaucoup d’autres.

Cette mise en scène souligne l’idée d’enfermement : enfermement physique (dans l’orphelinat), mais aussi psychologique, enfermement en soi. Comme des barricades que l’on érige, un rempart face au monde extérieur : c’est le silence de Courgette pendant ses débuts à l’orphelinat, c’est l’enveloppe que Simon n’ouvre pas car il craint qu’elle ne contienne pas de lettre, c’est Courgette qui dessine son papa et conserve une cannette vide de sa mère pour les rendre présents, c’est Camille qui se cache dans un placard ou qui lit Kafka, c’est le portail de l’orphelinat, fermé à clé.

Mais peu à peu les portes et fenêtres s’ouvrent …

 

EXERCICE : Quels éléments sont communs à tous ces photogrammes ? Qu’est-ce que cela peut-il montrer ? Que veut-on nous dire avec ces oiseaux ? Comparer les photogrammes n°1 et n°8.

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