ZOOM SUR L’ACTION “ÉCRIRE EN CRITIQUE” 2019-2020

Au sein du dispositif Écrire en critique, les élèves de sept classes de CM2 et 6ème du département du Tarn ont pu échanger en classe avec le critique de cinéma Thierry Méranger. Nourris de cette rencontre, ils ont produit des textes et des vidéos à l’issue du visionnage du long-métrage d’animation japonais “Le voyage de Chihiro” de Hayao Miyazaki, et du court-métrage “Max” de Florence Hugues, pour exposer leur critique personnelle de ces deux œuvres.

Les productions des élèves sont valorisées dans la suite de cet article.

Productions des élèves de Audrey Ledu

École primaire de Lagrave

À PROPOS DU FILMLe voyage de Chihiro

Sofia – CM2, École primaire, Lagrave

Chihiro est une petite gâtée et grincheuse. Elle est l’arrière de la voiture de ses parents. Ils s’approchent de leur nouvelle maison. Elle est triste de quitter son école et ses amies. Chihiro et ses parents se retrouvent dans une forêt qui mène à un parc de loisir abandonné. Les parents se goïnfrent et se transforment en cochons. Pour Chihiro c’est comme si elle était dans un cauchemar. Les esprit de la nature viennent recevoir des bains géans dans un immense établissement où la patronne est une sorcière diabolique.
Je vous conseil ce film car Chihiro est dans un pays imaginaire et magique.
Chloé – CM2, École primaire, Lagrave

À PROPOS DU FILMMax

Dans son court-métrage « Max », Florence Hugues raconte l’histoire d’une apprentie mécanicienne qui aimerait être embauchée à la fin de son stage. Ce film est l’histoire d’une discrimination : certains pensent que le travail dans un garage est réservé aux hommes.
Florence Hugues filme les acteurs de près et ça donne une impression plus réelle. Ce film est réaliste car elle filme simplement la vie de tous les jours. Les acteurs jouent bien leurs rôles, notamment Zoé Héran. Leur jeu est très réaliste.
Dans le film, il y a plusieurs personnages : le client qui doute des capacités de Max, il pense que garagiste ce n’est pas un travail pour les filles, le patron qui trouve qu’elle travaille bien mais qui n’est pas prêt à faire deux vestiaires et deux toilettes, son collègue Marcus qui fait beaucoup de blagues sur les femmes mais qui soutient Max et son petit ami qui n’y connaît rien en mécanique et qui lui donne des conseils pour rigoler.
Le personnage de Max a des côtés féminins et masculins. Féminins parce qu’elle porte une robe, a un prénom de fille « Maxine » et est en couple avec un garçon. Masculins parce qu’elle porte un bleu de travail, aime les voitures et a un surnom qui fait penser à un garçon.
La discrimination est un sujet important car l’égalité homme-femme n’est pas toujours respectée. Dans la société, les femmes sont souvent moins payées que les hommes et certains métiers ou sports sont encore réservés aux hommes. C’est un très bon court-métrage, nous vous le conseillons !
“Rêve d’une garagiste” – Critique collective, les élèves de CM1 et CM2 de l’école primaire de Lagrave

Productions des élèves de Céline Galissier

Collège Albert Camus de Gaillac

À PROPOS DU FILM Le voyage de Chihiro

J’ai aimé la façon dont l’auteur a décrit la peur du changement de l’héroïne. Chihiro qui était au départ craintive a pris confiance en elle. Ce monde, qui existe juste à côté du monde des hommes, est invisible aux humains. Il est plein d’esprits et de monstres. Dans cette ville, jaillit une source chaude, où les anciens dieux viennent soulager leurs maladies et leurs blessures. Pour survivre dans ce monde où les humains ne devraient pas entrer, Chihiro doit accepter deux conditions :
1) Travailler pour une méchante sorcière, qui dirige la maison de bains au centre de la ville,
2) Puis devenir une non-humaine, reçoit le nom de Sen et commence à travailler.
Dans ce monde dur, elle découvre de nombreuses choses, et Chihiro devient plus vivante qu’elle ne l’a jamais été. Des événements inimaginables vont se produire. Chihiro va progressivement s’éveiller, et faire la connaissance d’un garçon mystérieux. Ils vont se comprendre et s’entraider. J’espère vous avoir donné envie de revoir ce film, car l’histoire est prenante et très mystérieuse.
Clément – 6ème, Collège Albert Camus, Gaillac

Loris – 6ème, Collège Albert Camus, Gaillac

Productions des élèves de Chloé Bourson

École primaire de Lagrave

À PROPOS DU FILMLe voyage de Chihiro

Thiméo – École primaire, Lagrave

Production des élèves de Claire Bomme

École primaire Las Peyras, Rabastens

À PROPOS DU FILMLe voyage de Chihiro

“Le voyage de Chihiro”, film d’animation fantastique, nous emmène dans le monde des esprits japonais, celui des Yokai et celui du rite ancestral des bains.
Une fille, Chihiro, se retrouve seule dans un univers étranger et hostile à la recherche de ses parents, disparus suite à un repas pris dans un village désert perdu au milieu de nulle part.
C’est dans un monde peuplé de personnages plus ou moins monstrueux, malsains et malveillants envers les humains, que Chihiro va devoir faire preuve de courage, de discrétion et d’investigation.
Heureusement, quelques rencontres bienveillantes vont l’aider dans sa quête : surtout pour moi, le vieil homme-araignée de la chaufferie, un peu loufoque qui semble accoutumé aux humains, et le garçon-dragon Haku, esprit d’une rivière. Tous les deux seront de bon conseil, protecteurs ou guides pour Chihiro. Le film débute dans l’étrange : les parents se transforment en porcs, et des Yokai commencent à apparaître, animant le village. L’histoire commence au pied d’une grande maison sculptée de lumières tamisées, chaleureuse, mais une fois l’entrée franchie, qui deviendra un lieu très angoissant. Le rythme, les personnages, les bains, les activités dignes d’une fourmilière mettent mal à l’aise, font même peur. Tout paraît sale, humide, étouffant, bruyant, dégoulinant puis d’un coup, plus un bruit. La tension augmente au fur et à mesure que Chihiro gravit les étages, les événements se succédant et s’accélérant. Ce film est à voir car il nous fait voyager dans une partie de la culture japonaise que nous ne connaissons pas forcément, mais son côté cauchemardesque peut impressionner les plus jeunes.
Erik – École primaire Las Peyras, Rabastens

“Le voyage de Chihiro” est un long-métrage inquiétant : Chihiro est une petite fille qui va basculer dans le monde des esprits. Ce film va au-delà de la réalité, ce qui me plait. La cheftaine est tyrannique, le vieil esclave donne des ordres ; Chihiro est courageuse. La scène avec l’esprit putride : Chihiro tire sur un guidon de vélo qui entraine tous les déchet enfermés dans l’esprit putride. C’est une critique écologique qui m’a touché, en plus de l’univers magique. L’aspect dégoutant des déchets était très réaliste, et les expressions du visage de l’esprit aussi, évoquant son malaise puis, sa gaieté. Des fois la caméra était cadrée seulement sur des visages, des fois sur les corps, tout en entier ou en partie, et des fois elle montrait des plans sur le paysage. C’était assez lumineux. Il y avait de la musique parfois. Je conseille aux auditeurs de voir ce film d’animation parce qu’il est bien réalisé. Eliot – École primaire Las Peyras, Rabastens

“Le voyage de Chihiro” est un film d’animation japonais de Hayao Miyazaki sorti en 2001. Si vous voulez découvrir la culture japonaise, n’hésitez pas à aller voir ce film ! En effet grâce au graphisme, aux décors et à la musique, vous voyagerez à travers le Japon ; mais vous découvrirez aussi les superstitions de ce pays car vous croiserez le chemin de nombreux monstres et esprits. Mêlant réalité et imaginaire, ce film vous émerveillera ; alors prenez votre place et installez-vous confortablement dans votre fauteuil pour un voyage dépaysant dans le monde de Chihiro. Néïla et Amina – École primaire Las Peyras, Rabastens

À PROPOS DU FILMMax

Max est un court métrage réalisé par Florence Hugues.
Max est une fille qui s’appelle en réalité Maxine. Max est interprétée par Zoé Héran. Elle joue le rôle d’une fille qui rêve d’être garagiste et qui est victime de sexisme. Marcus est interprété par Côme Levin. Marcus défend Max. C’est pas bien de faire de la discrimination. On voit beaucoup de plans moyens et de plans rapprochés qui mettent en valeur les personnages. Les acteurs jouent de manière simple comme dans la vie de tous les jours. Ils disent beaucoup de gros mots. J’ai trouvé ça choquant. Je déconseille ce film aux jeunes enfants car aussi il y a beaucoup de scènes où ils s’embrassent.
Johanne – École primaire Las Peyras, Rabastens

Un film de Florence Hugues avec Zoé Héran et Côme Levin, avec la participation de France 3. C’est un film attachant avec une jeune stagiaire de garage et ça reflète la vraie vie. La réalisatrice a voulu faire passer un message : les femmes ont du mal à être respectées dans un travail cliché pour homme. Marcus, un des personnages n’est pas sexiste car quand Maxine se fait virer, il la rejoint pour l’aider. Par contre, Jacques est sexiste : il dit que les affaires sont trop dures avec une fille. En plus, il croit que Marcus ne fait que draguer Max ! La caméra est proche pour plonger au plus profond de l’histoire. Nous conseillerions ce court-métrage à des enfants de plus de onze ans car les petits ne comprendraient pas. Après c’est bien de comprendre ce qu’est le sexisme. Adrien et Max – École primaire las Peyras, Rabastens