“Le dirigeable volé”, la réalisation

Relever les éléments qui témoignent d’une réalisation particulièrement originale.

La réalisation mélange prises de vue réelle et animation.

Les trucages utilisent entre autres l’incrustation et la surimpression, comme pour réaliser des photomontages.

Le noir et blanc originel est passé à travers un filtre monochrome qui donne à l’image la prédominance d’une couleur unique pour chaque séquence.

Chercher à quoi correspondent les différentes teintes utilisées. Voir la fiche “des images monochromes” en téléchargement ci-après.

La plupart du temps, le filtre donne aux images un ton bistre-jaune ou sépia qui rappelle les photos anciennes. Le fuchsia (rouge violacé vif) est utilisé lors des scènes de grande colère ou de violence, différents bleus pour la tempête et pour les scènes nocturnes, le bleu-vert pour les séquences sous-marines, l’orange pour l’aurore…

La réalisation privilégie en outre une caméra très mobile et un montage souvent nerveux, permettant au film d’avoir un rythme élevé qui sied tout à fait à l’idée d’aventure.

Noter enfin que le montage parallèle donne la possibilité de suivre diverses intrigues alternativement avant de se recouper en certains points nodaux : le récit lui-même est donc un collage de plusieurs trames narratives qui vont s’entremêler.

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