LA SOUPE AU CAILLOU et LE GÉNIE DE LA BOÎTE DE RAVIOLIS sont des Contes traditionnels revisités :
(Certains courts métrages sont en libre accès sur internet comme LE GÉNIE DE LA BOÎTE DE RAVIOLIS et LA TRAVIATA) Voir Planche thématique Les personnages
– LA SOUPE AU CAILLOU de Clémentine Robach (Belgique/France, 2015, 7 min) est une des multiples versions de ce conte de la tradition orale française où mettre un caillou dans une soupe suscite étonnement, méfiance ou curiosité, menant les personnages à se rencontrer et à se réunir pour partager une soupe, ici transposé dans un décor urbain et contemporain. voir texte LA SOUPE AU CAILLOU (en téléchargement ci-après)
Il existe un album conçu comme la prolongation du film. Il est accompagné d’une édition numérique, dans laquelle les enfants pourront retrouver les voix, les musiques.
– LE GÉNIE DE LA BOÎTE DE RAVIOLIS de Claude Barras (France, 2006, 7 min)
voir texte LE GÉNIE DE LA BOÎTE DE RAVIOLIS (en téléchargement ci-après) : déclinaison heureuse des 3 souhaits de Grimm, adaptation de l’album d’Albertine et de Germano Zullo. Le conte est raconté avec humour et en chansons par Claude Barras. (apparition du Génie + fin du film).
(Il serait intéressant de noter ce qu’apporte le film par rapport à l’album)
– CŒUR FONDANT de Benoît Chieux (France, 2019, 11 min 20) s’inspire des contes classiques, comme le Petit chaperon rouge ou le Chat botté voir texte CŒUR FONDANT (en téléchargement ci-après).
C’est un road-movie qui raconte comment dépasser sa peur dans un récit initiatique au milieu des bois. On trouve la figure du monstre gentil. Le titre « cœur fondant » semble ainsi aussi bien désigner le gâteau préparé par Anna, que ce drôle de géant aux allures de yéti. Cette dichotomie peur/douceur se retrouve aussi bien dans le scénario que dans la musique ou que dans les textures utilisées pour fabriquer les personnages (tissus, laine et feutrine) qu’on a envie de toucher.La voix off du narrateur accompagne les différents moments de l’histoire.Attention : Il est nécessaire de préparer les jeunes spectateurs à cette rencontre avec ce géant car certains pourraient être envahis par la peur et passer à côté du film. On retrouve ce sentiment de peur dans LA SOUPE AU CAILLOU où l’ombre du loup terrifiant n’est autre que celle d’un vieillard qui ne ferait pas de mal à une mouche.
La réalisatrice se joue des personnages et des stéréotypes qu’ils véhiculent.
Jeu également sur la taille des personnages : le petit animal fait peur au gros. (la petite souris fait peur au gros éléphant, la grenouille fait peur au crocodile).
voir planche thématique la peur (en téléchargement ci-après)
– LA TRAVIATA de Guionne Leroy (France, 1993, 3 min 27), fait partie de la série d’animations musicales « L’opéra imaginaire » : des pâtisseries s’animent au rythme de la musique sur une table de banquet.
La durée du film est celle du chœur éponyme de Verdi.
– ILLUSTRATION : COMPOSTAGE de Elise Auffray (France, 2014, 2 min 30), volonté de monter ce qu’il y a et ce qui se passe à l’intérieur d’un composteur : style documentaire.
Il s’agit d’un court métrage réalisé pour un projet abordant les thèmes du recyclage des matières et la réduction des déchets.
Il s’agit d’un court métrage réalisé pour un projet abordant les thèmes du recyclage des matières et la réduction des déchets.
On peut noter la présence récurrente de la main de la réalisatrice sur plusieurs photos. C’est elle qui inscrit le titre, installe le contenant, dépose la terre, les vers puis les déchets, retourne le compost, sème, arrose, etc.
L’artiste animateur est mis en scène dans son œuvre : caractère démiurgique.
voir planche thématique la main de la réalisatrice (en téléchargement ci-après)