La réalisation est particulièrement épurée : peu de mouvement de caméra, deux effets de zoom arrière partant la fenêtre pour arriver à un plan d’ensemble fixe, qui dure.
La réalisation est particulièrement épurée : peu de mouvement de caméra, deux effets de zoom arrière partant la fenêtre pour arriver à un plan d’ensemble fixe, qui dure.
Auteur : Konstantin Bronzit
Date de réalisation : 1999
Le premier plan d’ensemble est un plan-séquence qui occupera presque l’intégralité du film (s’étalant de 0’39 à 7’12).
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LE PLAN SÉQUENCE : la caméra est posée, fixe (à l’exception de quelques légers travellings latéraux qui accompagnent le déplacement d’un personnage entrant ou sortant de la maison, tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite), et filme frontalement et en plan large l’agitation des personnages de manière ininterrompue. Cela permet au spectateur de voir les gags se construire dans le temps et dans l’espace. Ce procédé fait écho au cinéma de Buster Keaton, à celui de Jacques Tati mais aussi d’Abel et Gordon.
Le plan-séquence permet de filmer les acteurs dans la durée, sans interrompre leur élan, comme au théâtre. (…) Il respecte la continuité spatiale et temporelle du monde filmé. d’après J. Magny, Vocabulaires du cinéma, Cahiers du cinéma /Scérén-CNDP, 12004
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Si la réalisation est tout à fait minimaliste, elle contraste avec le rythme parfois frénétique des événements qui se bousculent en crescendo dans le cadre, ce qui renforce l’effet comique.