“Billy Elliot”, les personnages

1/ Établir le portrait (physique, psychologique) des personnages.

Voir les photogrammes ci-après ou la planche en téléchargement.

. Billy : Il est souvent pris entre 2 situations, entre 2 personnes : doit-il écouter le disque de son frère ou s’occuper de sa grand-mère ? Peut-il danser en chaussures de boxe ? Peut-il aimer la danse en étant un garçon ? Doit-il écouter son père ou Madame Wilkinson ? Il se trouve aussi entre Michael, son ami qui découvre l’homosexualité, et Debbie, la fillette séductrice. Etc. Cela se manifeste par ses regards perdus mais aussi par des instants de rage qui débouchent sur les courses dont on a parlé. Billy se heurte donc autant aux résistances psychologiques des autres qu’aux barrières que son corps veut franchir (murs et palissades de la ville, mais aussi de son corps qui grandit).

Son énergie incroyable et sa force de caractère vont lui permettre de garder le cap qu’il s’est fixé, d’aller à Londres pour passer son audition mais aussi d’emmener son père avec lui pour le soutenir, ce qui au départ était loin d’être gagné… Pour cela, il est d’abord parvenu à soutenir le regard réprobateur de son père ; dans un second temps, son expression artistique tellement intense et libre va finir de convaincre son père d’accepter ce parcours pour son fils.

. Le père (Jackie) : veuf, gréviste, il est au départ dur et inflexible mais parvient mal à allier la lutte sociale et la survie de la famille. Lorsqu’il aura la révélation du talent de son fils, il saura toutefois se « sacrifier », abandonnant la lutte pour permettre à son fils d’intégrer l’école de danse. Il s’est adouci, endossant alors quasiment la personnalité compréhensive de la mère défunte.

. Le père (Jackie) : veuf, gréviste, il est au départ dur et inflexible mais parvient mal à allier la lutte sociale et la survie de la famille. Lorsqu’il aura la révélation du talent de son fils, il saura toutefois se « sacrifier », abandonnant la lutte pour permettre à son fils d’intégrer l’école de danse. Il s’est adouci, endossant alors quasiment la personnalité compréhensive de la mère défunte.

. La mère (Jenny) : décédée à l’âge de 38 ans en décembre 1983 (4 mois avant le début de l’histoire), elle n’apparaît qu’en photo et en fantôme. Billy se rend sur sa tombe. Du coup, le manque maternel se fait cruellement sentir dans la première moitié du film, d’autant que Billy reste bien seul avec son rêve caché au reste de sa famille. Ce n’est que lorsque son père parviendra à épouser sa cause et donc à matérialiser en quelque sorte les sentiments qu’auraient certainement prodigués sa mère à son égard si elle était encore vivante, que ce manque pourra se faire moins douloureux.

. Le frère (Tony) : sa position est, durant presque tout le film, plus radicale encore que celle de son père, tant dans la lutte des grévistes que dans son attitude envers Billy. Il finira pourtant lui aussi par s’adoucir et renouer avec le lien fraternel.

. La grand-mère : caractérisée par son absence physique (lorsqu’elle se perd dans les champs) mais surtout mentale.

. Mrs Wilkinson : elle n’appartient pas au même monde que la famille de Billy puisqu’elle réside dans un quartier bourgeois. Elle sait conserver son statut de professeur mais témoigne à l’occasion des marques d’affection à Billy, qui comblent un petit peu l’absence maternelle. Par la suite, elle n’a plus de raison d’être : elle a appris à Billy tout ce qu’elle pouvait et parallèlement, le père a fini par se ranger du côté de son fils.

2/ Décrire l’évolution du père et du frère Tony dans leur regard porté sur Billy.

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