“Jeune Juliette”, Histoire du cinéma

ANNE EMOND : réalisatrice québécoise qui signe ici son 4e long-métrage après Nuit # 1 (2011), Les êtres chers (2015) et Nelly (2017). Voir dossier # 281, p. 2, au téléchargement ci-après.

A lire, cette interview pour Artistikrezo : https://www.artistikrezo.com/cinema/rencontre-avec-la-realisatrice-de-jeune-juliette-anne-emond.html  

A partir des extraits sonores tirés d’un entretien avec Anna Emond, relever les éléments autobiographiques présents ou non dans le film. Elle révèle en effet que ce film « est assez personnel, autobiographique ». Elle écrivait par exemple des lettres d’amour fictives. Mais elle avoue aussi que Juliette est moins timide et plus drôle qu’elle ne l’était, qu’elle a plus de répondant : « elle dit ce que j’aurais voulu dire à 14 ans, c’est un peu une petite vengeance… » Voir Extraits entretien réalisatrice

LE TEEN MOVIE

Jeune Juliette a été tourné sur pellicule 35 mm et non en numérique, pour retrouver le « grain » des films des années 1980, époque de l’adolescence de la réalisatrice. C’est un clin d’œil aux teen-movies dont elle raffolait à cette époque. La réalisatrice cite volontiers Karaté Kid (John Avildsen, 1984) et Breakfast Club (John Hughes, 1985) parmi ses références, ainsi que L’effrontée (Claude Miller, 1985) qui n’appartient pas réellement au genre. Voir Le teen movie

Avec Jeune Juliette, qu’apporte la réalisatrice à ce genre du teen movie ?

Jusque-là, rares étaient les teen movies portés par des filles… a fortiori par une fille avec un physique différent.

LE CINÉMA QUÉBÉCOIS 

Dans les années 1980, le cinéma québécois commence à sortir de ses frontières avec Le déclin de l’empire américain (Denys Arcand, 1986). Au début des années 2000, une nouvelle vague se dessine et deux grands noms sont à retenir : Denis Côté et le jeune prodige Xavier Dolan. Les élèves connaissent peut-être Denis Villeneuve, qui rencontre le succès aux USA avec Blade Runner 2049 (2017) et Dune (2021).

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