Vent, vagues, grincements, cliquetis, orage (tonnerre et foudre), bris de verre, pas lents, musique dissonante puis l’accordéon qui suscite une lueur d’espoir.

On entend des bruits de la mer : mouette, vagues, pas sur le sable puis dans l’eau… La musique suit l’immersion de Jonas : elle commence quand il trempe ses pieds dans l’eau, s’amplifie lorsqu’il se retrouve sous l’eau puis s’arrête lorsqu’on le sort de l’eau. Le bruit de bulles signifie qu’il manque d’oxygène.

Jonas a grandi. Il sait qu’il ne peut respirer sous l’eau et se sert d’objets qui vont pouvoir l’aider (chaussure, aquarium, pichet, parapluie…). La musique change quand il est sous l’eau puis quand le fil se casse.

Jonas porte une petite moustache. C’est son premier engin subaquatique en forme de tonneau, mais il n’est pas très au point…

Jonas porte maintenant une moustache plus épaisse. Son engin subaquatique garde la base du tonneau, mais il a évolué : il a pris une forme de fusée et peut aller plus profond plus longtemps. Toutefois, il semble instable d’entrée, ce qui préfigure qu’il n’est toujours pas en état de fonctionner… Les bruits métalliques indiquent les péripéties auxquelles Jonas a échappé. La fin de l’extrait (musique mélancolique qui dure) montre sa déception toujours plus grande.

Jonas est âgé. Les sons relatifs au bricolage et grincements révèlent que le vaisseau s’est construit peu à peu et qu’il est en fonctionnement. Lorsque l’engin entre dans l’eau, on entend le bruit des profondeurs, la musique ne commence qu’après.

Jonas et la mer se termine en musique, une musique plutôt nostalgique. Après le générique, on perçoit le bruit des vagues et le saut d’un poisson : c’est le vaisseau de Jonas qui fonctionne à la perfection et est devenu un véritable poisson, comme celui qu’il voyait quand il était petit. (sorte de clin d’œil).