“La Tortue rouge”, les quatre éléments

Les 4 éléments sont fondamentaux ; ils sont vitaux, peuvent tous se révéler destructeurs mais, au final, font partie de l’ordre du monde et sont donc synonymes de cycle, de renaissance.

L’AIR
Invisible, il se manifeste par le bruit du vent, les feuilles bougeant sur les branches, les vagues. Le vent peut être apaisé ou déchaîné. L’air est aussi celui que l’on respire, celui qui peut manquer lorsqu’on est sous l’eau, coincé dans un goulet… Ce sont les bouffées que l’on avale sitôt de retour à la surface de l’eau.

L’EAU
Omniprésente, elle est prison puisque c’est une barrière autour de l’île. Elle est dévastatrice (le déluge) autant que vitale (l’homme veut ranimer la tortue avec de l’eau). C’est aussi une métaphore du monde utérin (voir l’homme en position fœtale, sous l’eau). La mer est aussi promesse d’un ailleurs. Autant pour le fils que pour la mère, qui y retourne.

LA TERRE
La terre, c’est le sable, c’est l’île avec laquelle le couple va métaphoriquement fusionner. Ils l’acceptent comme source de vie, sans la détruire. A la fin, l’homme mort, étendu sur le sable, finira par retourner à la terre.

LE FEU
Après la tempête, le feu permet la catharsis. Le monde peut renaitre de ses cendres.
Le feu, c’est aussi, bien-sûr, le soleil, centre du monde, qui éclaire le jour et disparaît chaque nuit.

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