Ce contenu est à accès restreint, connectez-vous à votre compte ou contactez-nous pour plus d'information.

1988

Quelques supports à l'analyse

Voir ci-après.

Bien percevoir que le film est un flash-back par rapport à la séquence d’ouverture, et que le final nous projette dans l’avenir / le présent du spectateur (ville moderne avec buildings). >> Repérer les autres flash-back : photo de famille, vacances en bord de mer, charnier (impulsé par la mise au tombeau des lucioles), souvenirs de Setsuko devant la galerie...). Comme le disait très justement Hervé Joubert-Laurencin lors d’une présentation du film : « Le grand frère, Seïta, apparaît comme un fantôme (tradition sino-japonaise) dès le début du film. Le récit est donc pris en charge par un personnage qui en principe ne devrait pas pouvoir raconter, puisqu’il est mort. Le culot narratif du début du film et de faire prononcer à son narrateur ces premiers mots : « Je suis mort » (Même effet que dans "L’homme qui rétrécit" de Jack Arnold, sur le versant fantastique). Phrase impossible et pourtant possible parce que nous sommes au cinéma » Photogrammes disponibles dans la ressources "photogrammes" [Séquence d’ouverture].

Quelques supports à l'analyse

Voir ci-après.

La scène est encadrée par le feu (premier plan) et des cendres et débris volants (dernier plan). La position du soldat mort évoque celle de Seita agonisant en ouverture. La contre-plongée sur les femmes et les enfants renforcent l’idée de bombardement. La démonstration de patriotisme, grandiloquente et dérisoire, d’un militaire à l’arrière-plan aboutit au fameux hara-kiri. Le réalisateur, en le présentant de façon totalement vaine, dénonce la folie suicidaire de cette période. L’inexorable et écrasante progression du bombardier américain percute pourtant le spectateur dès le plan suivant : une vue aérienne aux couleurs bleu-gris, plongée orthogonale de la composition associée à la machine implacable (en forme de croix), est opposée au traitement graphique de l’humain, ce qui augmente la froideur des bombardiers. Dans d’autres scènes de bombardements, l’aspect figé des arrière-plans souligne la fracture entre le monde des victimes (comme pétrifiées) et les survivants qui fuient comme des insectes au premier plan.
“Le Tombeau des lucioles”, extrait – la mort de la mère

Quelques supports à l'analyse

Néant

---
“Le Tombeau des lucioles”, extrait – naturalisme

Quelques supports à l'analyse

Néant

---
“Le Tombeau des lucioles”, extrait – lucioles

Quelques supports à l'analyse

Néant

---
“Le Tombeau des lucioles”, extrait – fermeture

Quelques supports à l'analyse

Voir ci-après.

Elle répond à la séquence d’ouverture. Le spectre de Seita rejoint celui de Setsuko, les enfants sont à nouveau rassemblés et vont pouvoir accéder à un monde moins douloureux. « Il faut dormir, il est tard », énonce Seita. Ils regardent une dernière fois les lumières d’une ville moderne à présent en paix (une ville de notre présent), lumières qui rappellent des lucioles, c’est-à-dire ces orphelins de guerre qu’il ne faut pas oublier. Alors seulement, eux-aussi pourront s'en aller en paix : c'est ce que suggère le mouvement ascendant de caméra, mouvement final qui traduit leur élévation céleste.