“Le Tombeau des Lucioles”, Histoire du cinéma

LE RÉALISATEUR

. Faire des recherches sur le réalisateur. Voir Dossier # 149 pages 2-3.

Si Hayao Miyazaki est en général bien connu des élèves, peu d’entre eux en revanche seront capable de situer Isao Takahata.

Quelques repères :

. Né en 1935.

. A été étudiant en littérature française à l’Université de Tokyo (découvre Jacques PRÉVERT).

. Influence majeure : “Le roi et l’oiseau” (Paul GRIMAULT / J. PRÉVERT), film qui a par ailleurs largement influencé le cinéma d’animation japonais dans son ensemble (alternative aux productions disneyennes et plus tard aux productions japonaises dont l’esthétisme est dicté par la rentabilité télévisuelle).

. Participe à la série TV “Heidi” (1974-1975)

. 1981 : réalisation de “Goshu, le violoncelliste”.

. 1984 : créé les Studios GHIBLI avec Hayao MIYAZAKI.

. 1988 : coup double avec les réalisations du splendide “Tombeau des Lucioles” (Takahata) et de “Mon Voisin Totoro” (Miyazaki).

IMAGINAIRE ATOMIQUE DANS LE CINÉMA JAPONAIS 

Il prend la forme d’un monstre dans Godzilla (Ishiro Honda, 1954). Renouant avec le drame réaliste, citons Les enfants d’Hiroshima (Kaneto Shindo, 1952), Hiroshima (Hideo Sekigawa, 1953) ou Les enfants de Nagasaki (Keisuke Kinoshita, 1983) sans oublier les classiques Vivre dans la peur (Akira Kurosawa, 1955) et Hiroshima mon amour, film franco-japonais d’Alain Resnais (1959), sur un scénario de Marguerite Duras.

A côté du Tombeau des lucioles, le cinéma d’animation produira entre autres Gen d’Hiroshima (Mamoru Shinkazi, 1983) et Dans un recoin de ce monde (Sunao Katabuchi, 2016).

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