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● UNE MAISON HANTEE
La visite de la maison joue sur les codes du cinéma fantastique et d’horreur : c’est un manoir en bord de mer, imposant, qui domine l’humain. Puis c’est la nuit, l’orage. La caméra suit l’héroïne, seule. Les portes s’ouvrent et se ferment, les fenêtres claquent, les lumières s’éteignent, on s’éclaire à la bougie, élément propice à de gigantesques jeux d’ombre comme au temps du cinéma expressionniste allemand… Il y a bien quelqu’un, qui est présent mais qu’on ne voit pas : l’agent immobilier avait raison, la maison est hantée… La rencontre avec le fantôme est imminente. Tout cela est filmé comme dans un film fantastique ou d’horreur de l’époque : le spectateur, comme Mme Muir, a peur de ce fantôme qu’on devine mais qu’on ne voit pas. Ce sera seulement après leur première rencontre que le sentiment de peur s’estompera définitivement : Mme Muir tiendra tête au fantôme, leurs rapports vont se rééquilibrer ; l’enjeu désormais, après ce petit intermède fantastique, n’est pas de nous raconter une histoire d’horreur mais une histoire d’amour. Voir Imagerie du cinéma fantastique et d’horreur
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● ANALYSES DE SEQUENCE A TRAVERS DEUX VIDEOS COMMENTEES
Adieu la vie, bonjour capitaine (4’06)
Rien qu’un rêve (6’55)
Voir : http://www.transmettrelecinema.com/film/aventure-de-mme-muir-l/#video
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● SEQUENCE FINALE : voir Livret CNC # 213 page 14-15.