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● LE SURCADRAGE, une esthétique de l’enfermement.
Tenter de définir le surcadrage par l’analyse des éléments de réalisation qui enferment les personnages. Voir Le surcadrage (photogrammes à visionner en ligne ou planche en téléchargement ci-après).
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|SURCADRAGE|
Si le cadre délimite la surface matérielle de l’image en un espace bidimensionnel, donnant à voir le champ – espace tridimensionnel ajoutant l’illusion de la profondeur – le surcadrage opère, à l’intérieur même du cadre et, ce faisant, dans l’espace même de la représentation. Ainsi, dans un même geste, la mise en cadre donne à voir ce que le surcadrage viendra organiser plastiquement impliquant à la fois une intention esthétique et signifiante.
d’après A. Gardiès & J. Bessalel, M-T. Journot et J. Magny – Synthèse P. Tellouk.
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● FILMER LA CONFRONTATION, FILMER L’ENTENTE
En début de film, le montage favorise une approche frontale des relations avec les champs/contrechamps soulignant la violence des rapports humains, isolant les individus. En deuxième partie, la caméra s’ingénie à lier le groupe, notamment par des travellings, mouvement de caméra ayant ici un rôle unificateur. Une évolution parallèle à la disposition de classe qui passe de frontale à circulaire.