“Ma vie de courgette”, L’émotion

● Sonder les élèves pour sentir leurs émotions, leurs sentiments dominants après le visionnage du film. Retrouver des passages du film qui font mal, d’autres qui font du bien.
La force de Ma vie de Courgette, c’est en effet de parler de choses difficiles et douloureuses de la vie (la mort, l’alcoolisme, le sentiment d’abandon, l’orphelinat, les relations conflictuelles, etc.) sans sombrer dans le pathos, au contraire : l’optimisme finit par l’emporter. Bon nombre de critiques soulignent l’impulsion positive que provoque ce film en sortant de la séance de cinéma. C’est le triomphe de la vie. Pour schématiser : le bonheur l’emporte sur le malheur, et pourtant l’on partait de bien bas.
Les élèves devraient facilement percevoir cette force vitale car bien souvent, la réalisation est à hauteur d’enfant. Et les personnages “enfants” du film, malgré les malheurs qui les accablent, ont dès le départ pris le partie de la vie. Ils continuent à avancer, puisant leur énergie et leur mental dans le groupe, dans les liens étroits tissés avec les autres : l’amitié et l’amour sont des clés pour se reconstruire, des moteurs pour être heureux, rendent plus fort. On insistera sur le rôle de Simon, de Camille et de Raymond pour cela.

● « Distribution de bisous et j’éteins. » : qui prononce ces mots ? Comment réagit Courgette ? Pourquoi ?
C’est Rosy, lors du premier soir de Courgette à l’orphelinat. Il ouvre des yeux ronds : on ne lui a jamais dit ça auparavant…

● Associer des situations vécues par les enfants dans leur quotidien à l’orphelinat aux curseurs du tableau : La météo des enfants (baromètre de leurs émotions).

– Simon met inéluctablement son curseur sur « Orage » hormis à la fin : après avoir reçu la lettre de Camille et Courgette, il le monte sur « Soleil ».
– Tous les autres enfants mettent généralement leur curseur sur « Soleil ».
– Camille décale le curseur de « Nuageux » à « Soleil » avant la sortie en montagne.
– Camille avait placé son curseur sur « Soleil » avant de partir chez Raymond. On ne voit pas la scène mais la fillette n’en revient pas puisque sa tante Ida la récupère. En réaction à son non-retour, les autres enfants mettent leur curseur sur « Orage » (c’est là qu’on se rend compte que celui de Camille était sur « Soleil »).

Et nos élèves, à quels moments ont-ils envie de monter ou de descendre leur curseur ?

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