“Ridicule”, étude de séquences sonores

1. Ouverture
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Décrire la scène. Le dialogue permet-il de dater l’histoire ?

Des pas décidés, sur lesquels se greffent une musique chargée de tension. Les instruments choisis sont loin d’être anodins : la flûte et le clavecin. Ils nous plongent directement dans la musique baroque (XVIIe et XVIIIe siècle), ce qui fait écho avec les propos qui suivent dans le dialogue (« bal », « marquis », « bel esprit », « salons »…). Il s’agit d’une scène de vengeance d’un marquis jadis humilié : il urine sur Monsieur de Blayac, qu’on comprend impotent (il ne parle plus, marmonne et semble immobilisé). Le « marquis de Patatras » lui explique qu’il ne s’est jamais remis de sa chute, sans doute provoquée par Monsieur de Blayac…

Quels enjeux ressortent de cette scène d’ouverture ?

Cette scène, courte et terrible, pose d’emblée les jalons de l’histoire : à la cour, une chute signifie être la risée des autres nobles et surtout du roi ; son impact est définitif et signe illico la disgrâce de la victime.
2. Musique du générique
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Décrire la musique, son instrumentation. A quelle œuvre célèbre peut-elle faire penser ?

La musique s’apparente à un concerto pour clavecin et cordes de l’époque baroque, du type des Quatre saisons de Vivaldi. Les cuivres qui s’installent pour la conclusion, s’ils rappellent les cors de chasse à courre qui peuvent donc faire écho à cette période historique de la cour du roi, sont ici musicalement anachroniques : le compositeur Antoine Duhamel combine en cet endroit concerto baroque et fanfare de chasse à courre… Ce n’est pas un hasard : dans ce film, il y aura bien du gibier, mais un gibier qui se tient sur 2 jambes et qui sait parler… La musique est interprétée par l’orchestre La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, dirigé par Jean-Claude Malgoire. Le compositeur Antoine Duhamel a signé de très nombreuses musiques de films.
3. Départ pour Versailles
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Décrire l’extrait. Quelles sont les intentions du personnage principal ?

Deux personnages discutent ; l’un d’eux est abbé, il va donner une bénédiction à l’autre personnage (Ponceludon de Malavoy), qui en aura certainement besoin : il s’apprête à quitter sa province pour aller à Versailles et tenter d’obtenir une entrevue avec le roi.
4. L'esprit de la cour
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Que sollicite Ponceludon à Versailles (c’est-à-dire auprès du roi) ? Quel est le ton de ces échanges ? Comment réagit le reste de l’assemblée de nobles ?

Ponceludon voudrait sensibiliser le roi sur le besoin d’assainissement de sa région des marais de la Dombes. Les deux protagonistes se livrent à de petites joutes oratoires destiner à faire mouche pour rabaisser l’autre, faire rire l’auditoire et donc valoriser sa propre personne par son bel esprit.
5. Joute verbale à la cour
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Bâtir en classe un jeu de joute verbale sur le modèle de ce petit jeu oral où l’on tire au hasard 2 cartes comportant chacune deux mots qui riment, à partir desquels il faut dans la foulée « fabriquer » un petit poème. On pourra (ou non), comme dans l’extrait, en annoncer la forme (alexandrin, etc.).
6. Le printemps (extrait des Quatres Saisons de Vivaldi) - Version jouée et dirigée par la violoniste Amandine Beyer en 2008.
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7. L'été (extrait des Quatres Saisons de Vivaldi) - Version jouée et dirigée par la violoniste Amandine Beyer en 2008.
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