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1. Ouverture
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La musique d’ouverture du film est atypique : elle est au service de la narration car elle introduit d’emblée la notion de danger et nous plonge directement au cœur de l’action. Le crescendo progressif augmente la tension dramatique jusqu’à la rupture brutale provoquée par l’arrêt de la musique. On entendra à nouveau cette musique à un autre moment dans le film. Le repérer et le mettre en parallèle avec cette scène d’ouverture.
2. Arrivée à l'hôtel (vo)
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Où se passe cette scène ? Qu’apprend-on sur l’homme qui arrive, sur ses intentions ?

On entend un bruit de fond, certainement celui d’un poste de télévision allumé, des bruits de pas qui se rapprochent puis le tintement d’une sonnette. Il s’agit d’un hôtel. L’homme demande une chambre pour deux ou trois semaines. Il se présente comme travailleur social et dit qu’il est venu faire quelque chose pour la ville.

Qu’apprend-on sur le contexte ?

Le gouvernement a autorisé dix élèves noirs à se rendre au lycée. La dame est contre, comme toute la population blanche de cette ville, mais c’est la loi. Elle utilise le terme « négros » et parle de « black blood », qui sous-entend un stéréotype raciste associant la fainéantise aux personnes noires. Notons la présence d’un employé, Billy Lee.
3. Le discours (vo)
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Comment la musique introduit-elle le discours ? Que nous indique-t-elle ? Etre attentif aux tonalités que l’homme met dans son discours pour séduire la population et aux réponses de la foule.

La musique sert à nous mettre en garde sur la teneur du discours qui va être prononcé : il ne sera pas anodin.

Que dit-il ? Dans quel but ? Comment s’y prend-il ?

L’homme se range aux côtés des habitants de Caxton et veut réveiller les consciences. Il rappelle les faits : dix « négros » ont été autorisés à « intégrer » le lycée de la ville. Il reproche aux gens de n’avoir rien fait pour empêcher cela, mais en même temps il les excuse en leur disant que ce n’est pas vraiment leur faute, qu’ils ont été victimes de mensonges. L’homme harangue la foule qui exulte.
4. Le défilé
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La musique de cet extrait est très rythmée : le tempo régulier l’apparente à une marche militaire accompagnant un défilé. Peu à peu, le nombre d’instruments augmente et produit une musique de plus en plus dissonante, amplifiant le sentiment d’angoisse. On entend également le bruit des voitures, comme si nous étions en bordure de route. La musique se termine en suspension, faisant monter le suspens à son maximum, puis s’arrête. Des bruits de pas rompent le silence.
5. Le lynchage
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On entend le brouhaha d’une foule vindicative, vociférante. Sa dangerosité est mise en exergue par la musique répétitive et inquiétante, s’arrêtant brutalement pour laisser place au silence et au grincement de chaînes. S’ensuivent des rires sarcastiques et convulsifs qui se propagent très rapidement dans la foule, semblant toucher tout le monde, de l’enfant au vieillard.
6. La déchéance
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Se focaliser sur la prise de parole du deuxième homme et relever des mots clés qu’il crie et répète parfois. Que signifient-ils ?

« Lies », « I swear to god », « a liar », « crazy », « the truth », « you know what I’m saying », « the proof », « you’re wrong », « nothing »… Ce mélange de vocabulaire révèle de la confusion : il hurle, jure, dénonce… Il ne sait plus quoi faire. Son discours n’est plus encouragé par les clameurs de la foule mais est ponctué de silences. Le désespoir transpire dans sa dernière phrase : « It’s just the beginnig, only the beginning ».