Dès la séquence d’ouverture, on entend les bruits de l’océan : cri des mouettes, bruits du vent et des vagues… accompagnés d’une musique discrète de violoncelle, de grincements inquiétants, de bruits métalliques, de bruits révélant la présence de plusieurs personnes (une qui donne un ordre, toux, chuchotements…)

Laguionie aime lier la musique aux sentiments plutôt qu’à l’action. La musique (violoncelle et piano) révèle ici les états d’âme du Kid : inquiet et déboussolé. On entend également le bruit de l’eau et des vagues contre les rochers

Ecrite par Christophe Héral et Jean-François Laguionie.

Cette chanson traditionnelle était celle des marins qui se rendaient à Valparaiso (qui signifie « vallée du paradis »), qui fut très longtemps un très grand port de la côte ouest d’Amérique du sud, datant de 1811.

Le piano se mêle aux bruits des oiseaux pour un moment de détente et de joie (on entend des rires). Le violoncelle marque la naissance du sentiment amoureux entre le kid et Petit Moine. Pour Laguionie, la musique n’est pas l’illustration de l’image mais est complémentaire. Lors de la scène d’amour entre le Kid et Petit Moine, pas de musique : juste le bruit d’un vent léger dans les herbes, tout en retenue, afin ne pas en « abîmer sa pureté, sa simplicité »

La musique traduit au début une ambiance fantastique, proche de la science-fiction, puis la polyphonie marque l’importance de cette attaque et le danger qu’elle représente.