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“Numéro 10”, analyse de séquence 1

Aide Pédagogique

Il s'agit du résumé d’un match de football féminin professionnel. Quelles sont les caractéristiques de la mise en scène, quels sont les plans les plus utilisés ? Que suit la caméra ? Qu’est-ce que le réalisateur cherche à montrer avant tout au spectateur ?

Les plans larges sont abondamment utilisés : plans généraux où l’on voit presque l’ensemble du terrain, plans d’ensemble (une moitié à un quart du terrain sont filmés), plans moyens (présentant 2, 3 ou 4 joueurs environ). Cette approche permet au téléspectateur d’avoir une vision globale du jeu et donc d'analyser instantanément la situation de jeu, d’en suivre le déroulement tout en anticipant sur son évolution immédiate. L’angle de prise de vue privilégie la plongée avec des caméras placées, comme les spectateurs, en hauteur. Les caméras sont très mobiles et pour cause : elles suivent le ballon avant toute chose. La mise en scène privilégie le jeu, qui prime sur les individus. Les moyens professionnels permettent un rendu superbe et l’utilisation d’effets comme les ralentis. Les acteurs du jeu sont parfois filmés en gros plans lorsqu’ils ont brillé (ou non), mais ces plans sont proposés entre deux actions, dans les temps morts. Lorsque le jeu reprend, le ballon est roi.
“Numéro 10”, analyse de séquence 2

Aide Pédagogique

Il s'agit de la première séquence autour d'un entraînement dans le film "Numéro 10". Quelles sont les caractéristiques de la mise en scène, quels sont les plans les plus utilisés ? Que suit la caméra ? Qu’est-ce que le réalisateur cherche à montrer avant tout au spectateur ?

A l’inverse ici, aucun plan large n’est utilisé. Il n’y a que des plans serrés sur Awa : son visage, ses pieds qui dribblent, etc. La caméra, à hauteur d’homme, est sans cesse en mouvement pour tenter de la suivre, elle. L’image en est parfois floue à cause de la vitesse. Le spectateur est en immersion, non pas dans le jeu lui-même, qui reste totalement obscur (on ne sait jamais où sont placés les joueurs, le ballon, etc., ni même qui joue contre qui), mais dans l’intensité physique des interventions d’Awa, qu’on devine excellente. Elle marque d’ailleurs un but… filmé cette fois en plan moyen pour que le spectateur puisse décoder cette phase de jeu, la seule importante : elle confirme le fait qu’Awa va bien être l’héroïne de ce "Numéro 10".