“Rumba” et son vocabulaire (de cinéma)

LE VOCABULAIRE


Échelle des plans : l’élève peut classer une série de photogrammes selon l’échelle des plans, du plan général au gros plan : voir L’échelle des plans (dans « Outils cinéma »).
EXERCICE : pourquoi les réalisateurs privilégient-ils les plans larges, les plans moyens voire les plans américains plutôt que les plans rapprochés et les gros plans ?
Ce choix de mise en scène est le plus adapté pour présenter le langage des corps, qui est l’élément moteur du cinéma d’Abel et Gordon. Le film comporte peu de dialogues, de plus les visages de Dom et Fiona ont très peu de réactions face aux éléments déchaînés : les plans serrés n’auraient dans ce cadre que peu d’utilité.

Champ et Hors-champ : la réalisation joue volontiers avec le hors-champ pour créer un comique visuel lorsque les personnages entrent ou sortent du champ. Le procédé peut aussi être mis en scène sur un plan sonore : c’est le cas de l’accident de voiture, qui se situe hors-champ.

LA REALISATION


La réalisation est épurée : peu de mouvements de caméra, assez peu de plans, peu de dialogues…

Elle use du plan-séquence.
Dans de nombreuses scènes, la caméra est posée, fixe, et filme frontalement et en plan large les personnages pendant plusieurs dizaines de secondes sans interruption. Cela permet au spectateur de voir le gag se construire dans le temps et dans l’espace. Ce procédé fait écho au cinéma de Buster Keaton et à celui de Jacques Tati. Voir extrait VIDEO (2’48 à 4’32)

La scène absente : La réalisation s’attarde longuement sur les différentes phases de préparation de la compétition mais choisit, à l’heure enfin arrivée du concours, d’éluder la performance et la remise des prix… Le gardien nous claque la porte au nez !

La symétrie Voir Symétrie


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